Les thérapies individuelles : pour tous ?
Lorsque j’ai commencé à travailler, (il y a bien longtemps maintenant…), les croyances tenaces selon lesquelles on allait voir un psy lorsque « l’on était fou » ou « en dépression » avaient la vie rude.
La vulgarisation, l’adaptation de la psychologie scientifique aux exigences sociales et la reconnaissance d’une pratique du bien-être comme essentielle ont permis de changer les regards portés sur la psychologie.
Aujourd’hui, on reconnaît plus facilement que l’on peut avoir besoin d’un regard, d’une aide extérieure.
Nos amis et notre famille peuvent faire preuve de bienveillance mais rarement de neutralité (mais le peuvent-ils ?).
L’espace thérapeutique devient ainsi son espace à soi, où tout peut se déposer, se dire et se dépasser.
Pour qui, pour quoi ?
Que ce soit après une rupture, une brisure dans ma vie, pour des troubles anxieux (crise d’angoisse), des syndromes dépressifs, une perte de sens à sa vie personnelle ou professionnelle (burn out), la seule chose qui doit vous guider, c’est le sentiment de « ne plus pouvoir y arriver seul.e ».
Consulter un.e psy est un vrai pas vers soi et le simple fait d’en sélectionner un.e puis d’appeler pour un RDV est le premier.
Ce n’est pas une faiblesse, bien au contraire.
Il faut beaucoup de force et de courage pour décider d’aller vers soi, se retrouver et progresser.
C’est une véritable rencontre avec soi-même, ses émotions et son évolution.
Tout le monde peut donc démarrer ce travail avec soi-même. Il y a bien plus à apprendre de soi que de se perdre…
Comment ça marche ?
Comme je l’ai précisé, mes outils sont empruntés à la psychologie humaniste axée positive.
La neutralité et la bienveillance sont les maitres mots de la thérapie.
Pour ma part, je propose toujours un premier temps de rencontre informel durant lequel le ou la patient.e peut m’expliquer, dans les grandes lignes, ce pourquoi il ou elle pense avoir besoin de thérapie.
En retour, nous faisons connaissance et j’explique mes méthodes.
Ce premier contact est essentiel pour se sentir en confiance et n’engage en rien si ce dernier ne passe pas.
On a le droit de ne pas aimer un.e psy.
Une fois que nous nous sommes mis d’accord, le travail thérapeutique peut commencer.
Au départ, il est préférable de compter une rencontre hebdomadaire.
La parole se libérant (enfin), l’espace thérapeutique devient contenant et sécurisant.
Je reste néanmoins flexible tant sur les jours que sur le rythme. Chacun.e faisant comme il ou elle peut.
Nous nous centrons sur la problématique. Mais la première séance est bien consacrée à l’histoire. C’est souvent la séance qui émeut le plus.
Je la pilote intégralement pour me permettre d’avoir une photo d’ensemble de votre vie.
Ensuite, le travail consistera à faire des liens (comprendre « pourquoi ? ») mais surtout à progresser vers soi-même (aller vers un « comment ? »).
Les 3 temps se relient peu à peu.
La construction ou le renforcement de ressources personnelles prend alors forme.
Combien de séances faut-il ?
C’est une question difficile.
J’ai pourtant essayé de mesurer une moyenne.
Pour autant, chaque parcours, chaque nœud dans notre vie nécessitent son temps propre.
Même avec l’EMDR qui bénéficie d’un protocole, il est impossible de prédire le temps.
Certains patients ont eu besoin de 4 séances, d’autres un suivi d’un an…
En tout état de cause, n’étant pas psychanalyste, le travail se doit d’être intense mais sur un délai court.
L’essentiel est de se voir évoluer rapidement.
Tarifs:
Séance individuelle: 50 minutes – 70 €
Séance EMDR: 50 mn à 1h30 – 70 €